
L'hypnose proprement dite est née dans l’histoire de la médecine il y a plus de deux siècles. Ce n'est qu'après sa découverte que les phénomènes spectaculaires d'apparence mystérieuse furent utilisés sur les scènes du music-hall.
Fort heureusement, les potentialités surprenantes de l'hypnose dans le champ de la guérison physique, psychique et psychosomatique réveillèrent l'intérêt des scientifiques dès 1930. L'hypnose est considérée comme la mère des thérapies, et, depuis les années 1950, elle est reconnue par les grandes sociétés médicales de la plupart des pays dits "civilisés" comme une pratique à la fois diagnostique et thérapeutique.
L’hypnose est un état très naturel, pour l’illustrer je vous renvoie à la dernière fois que vous avez lu votre livre préféré. Pensez juste à ce qu’il s’est passé lorsque vous avez « décroché » tandis que vos yeux continuaient à suivre les lignes et que vos mains continuaient à tourner les pages. Votre pensée a « bifurqué » votre corps est resté sur votre livre en pleine action et pourtant votre esprit était ailleurs. On appel cela du somnambulisme non? Difficile d’expliquer ce qui se passe en nous dans cet instant. Certains disent qu’ils étaient ailleurs, d’autres sur la lune. L’hypnose permet, à des degrés plus ou moins profond de recréer ce phénomène de manière à ouvrir une autre porte vers une autre partie de notre être.
L’hypnose va permettre de changer la relation et le rapport face à l’événement dérangeant. Elle va sortir la personne de son cadre de référence qui la bloque de manière à franchir ses limites personnelles et accéder à un autre niveau de ressources.
On considère qu’un événement bloquant ou traumatisant se répète sans arrêt à l’intérieur de la psyché, de la même manière qu’un disque qui tourne en boucle. En hypnothérapie on appelle cela un pattern dissonant. L’hypnose, grâce à la déconnexion du précunéus et du cortex cingulaire postérieur, va permettre de contourner le facteur critique, rompre le pattern dissonant et changer le point de vue de l’événement bloquant.
Comment cela se fait-il?
Dans un état hypnotique (appelé transe hypnotique) le sujet est plus suggestible, les suggestions ont un impact différent sur son psychisme. Le praticien va alors jouer sur un paramètre crucial: les affects (les émotions). En changeant l’affect (ou la représentation mentale de l’événement) le rapport à l’événement bloquant ou traumatisant change et s’inscrit dans l’inconscient sous une forme et une ressource différentes pour le sujet.
On doit à Milton H. ERICKSON, psychiatre américain, d’avoir modernisé l’hypnose et d’en avoir développé les techniques, la rendant accessible à tout le monde et pour presque tous les problèmes psychosomatiques, psychologiques et même souvent psychiatriques.
LES PRÉCURSEURS
L'hypnose chez les Pharaons et les Grecs
On a découvert en 1972 la transcription d'une séance d'hypnose sur une stèle du règne de RAMSÈS II qui date de 3000 ans. L'hypnose était utilisée par les prêtres en Égypte, ainsi qu'en Grèce antique. On l'utilisait pour soigner mais aussi pour prédire l'avenir, pour améliorer la clairvoyance. En ce qui concerne les guérisons de cette médecine primitive, il est démontré que la suggestion (hypnotique) en a été le facteur le plus efficace.
La première technique
Lorsqu'on focalise son attention sur un point, le champ visuel se rétrécit. La concentration augmente : c'est l'induction. Il se produit donc petit à petit une dissociation par rapport à la réalité extérieure, mais aussi vis-à-vis des pensées habituelles. On peut alors diriger cette concentration à l'intérieur de soi pour travailler un problème somatique, psychosomatique ou psychologique.
L’état hypnotique est donc le résultat d'une concentration de nature "physique" (sensorielle) et d'une cause "psychique" prédominante, le monoïdéisme qui est un état de concentration sur une seule idée. La technique de BRAID consistait à centraliser sa concentration sur un objet brillant. Mais il existe une multitude de moyens de focalisation, appelés aussi inductions, et qui peuvent faire appel à d'autres sens que celui de la vue : l’ouïe, le toucher, le mouvement (induction kinesthésique), etc.
Les transes
Il existe des transes extériorisées (plus spectaculaires) et des transes intériorisées dont fait partie l'hypnose (si l'on met à part certaines abréactions hypnotiques ainsi que le somnambulisme hypnotique).
Nous pouvons encore observer des transes rituelles actuellement, elles ont été magnifiquement décrites et analysées par Luc de HEUSCH (ethnologue et anthropologue à l’ULB). Les transes filmées à la télévision sont spectaculaires et impressionnantes car on y voit des images d'apparente perte de contrôle plus ou moins hystérique. Il n'en est rien, il s'agit en fait d'expressions culturelles différentes de notre culture européenne actuelle (en effet, la religion chrétienne a connu dans le passé des transes extatiques très spectaculaires).
LE MAGNÉTISME ANIMAL
En 1778, Franz-Anton MESMER, un médecin allemand installé à Paris, est le premier à introduire une théorie sur l'existence d'un fluide magnétique animal, par analogie au magnétisme des métaux. Pour lui, ce fluide a des vertus thérapeutiques. Il induit ainsi des crises convulsives chez des patients qu'il place debout dans un baquet, souvent d'ailleurs pendant que des musiciens jouent de la musique de MOZART (compatriote et ami de MESMER).
Six ans plus tard, LOUIS XVI envoie auprès de MESMER deux commissions d'enquête scientifiques dont l'une, présidée par Benjamin FRANKLIN, compte parmi ses membres le célèbre chimiste LAVOISIER. Ces commissions concluent à l'inexistence du fluide magnétique sans rejeter par contre la possibilité d'effets thérapeutiques dus à "l'imagination", aujourd'hui appelée imaginaire.
A la même époque, le marquis de PUYSÉGUR découvre le somnambulisme provoqué. A partir de ce moment, pour expliquer le phénomène hypnotique, tous les magnétiseurs vont minimiser l'importance du fluide de MESMER au profit de la relation entre le thérapeute et son patient. Le rôle des phénomènes de croyance est alors étudié et l'importance des suggestions verbales est mise en lumière.
A cette époque, un prêtre portugais, l'Abbé FARIA, pratique l'hypnose en regardant ses patients dans les yeux et en prononçant les mots désormais célèbres : "dormez, je le veux". Alexandre DUMAS reprend d'ailleurs le personnage dans son roman "Le Comte de Monte Cristo". FARIA rejette l'existence d'un fluide ainsi que l'action de la volonté du magnétiseur de PUYSÉGUR. Il pense que le sommeil magnétique dépend, non du magnétiseur mais du sujet lui-même. Il théorise ainsi les suggestions post-hypnotiques en 1787, sans encore parler d'hypnose.
Malgré ces avancées, le mesmérisme sera encore longtemps enseigné dans les chaires des universités allemandes. Ce n'est vraiment qu'en 1843 que l'on abandonne le magnétisme au profit de la théorie hypnotique de James BRAID.
L'HYPNOSE : UN SAVOIR PLUS QU'UN POUVOIR
Le terme "hypnose" n'est apparu qu'en 1843, année où James BRAID, chirurgien anglais, entreprit d'établir les bases scientifiques de la compréhension du phénomène. Pour James BRAID, comme pour LAVOISIER et Benjamin FRANKLIN avant lui, le fluide et le magnétisme animal dont parle MESMER n'existent pas. Il démystifie donc le mesmérisme et propose une codification moderne de ce phénomène de modification de conscience. Il donne le nom d'hypnotisme à des techniques et des phénomènes en partie observés dans le magnétisme et en partie développés par lui-même. Il découvre que l'hypnotisme est produit par une concentration sur une cause physique. Durant ses expériences, il utilise d'ailleurs la fixation d'un point lumineux comme technique d'induction. Le mérite de James BRAID est d'avoir compris qu'hypnotiser relevait plus d'un savoir que d'un pouvoir. En effet, pour lui, cela ne fait aucun doute, hypnotiser est avant tout affaire de savoir scientifique, de psychologie et de savoir-faire. On a démontré par la suite toute l'importance du savoir-être de l'hypnotiseur et de la relation de confiance qui doit s'installer avec le sujet. L'hypnotiseur ne fait que remplir le rôle qui lui est assigné par le sujet en demande d'hypnose.
Aux USA, dès 1845, l'hypnose est utilisée par Morton PRINCE pour traiter les personnalités multiples. Le père de la psychiatrie américaine, Benjamin RUSH, l'intègre également dans sa pratique.
Deux écoles s'affrontent autour de l'hypnose
En France, c'est vers 1880 que l'hypnose revient en force grâce à deux professeurs d'université célèbres. Il s'agit du neurologue Jean-Martin CHARCOT à la Salpétrière, d'une part, et du Dr Hippolyte BERNHEIM de la clinique médicale de Nancy, d'autre part. Ces deux scientifiques défendent chacun des positions extrêmes concernant l'hypnose, ce qui divisa le monde médical et provoqua la naissance de deux écoles.
Au départ, BERNHEIM fut convaincu des vertus de l'hypnose grâce aux succès thérapeutiques obtenus par le Dr LIEBAULT, médecin de campagne qui avait étudié les travaux de BRAID. BERNHEIM, à l'origine de l'école de Nancy, réduit l'hypnose à la suggestibilité : "Les phénomènes hypnotiques proviennent de cette propriété physiologique du cerveau". Il décrit ainsi la loi de l'idéo-dynamisme, à savoir qu'une idée suggérée devient un mouvement, une sensation, une émotion ou un acte biologique (vasoconstriction). A l'inverse, grâce à l'hypnose, on peut inhiber une sensation comme la douleur, le prurit, un acouphène... Une suggestion (hypnotique) peut aussi produire une émotion agréable et inhiber ainsi des émotions comme l'angoisse, la tristesse ou la colère. BERNHEIM remarque que certains états modifiés de conscience augmentent cette suggestibilité en développant la force idéo-dynamique par la prédominance des facultés d'imagination. Cependant, la suggestion (hypnotique) peut être utilisée à l'état de veille et la méthode est appelée PSYCHOTHÉRAPIE. Ce terme apparaît pour la 1ère fois en 1891, dans son livre "hypnotisme, suggestion et psychothérapie". Cette reconnaissance de l'hypnose par le professeur BERNHEIM permit aux médecins de pratiquer ouvertement l'hypnose.
L'école opposée, celle de Paris, menée par CHARCOT, a essayé de démontrer que l'état hypnotique était un état hystérique. Pour CHARCOT, l'hypnose est donc un état physiopathologique, ce qui est faux, bien sûr, mais cela donnera une mauvaise réputation à l'hypnose. Cela suscita une fausse croyance selon laquelle les personnalités hystériques étaient des meilleurs sujets pour l'hypnose, alors qu'en réalité, ils peuvent être les plus résistants à l'hypnothérapie.
En Conclusion
Plus tard, les concepts de CHARCOT furent donc rejetés, notamment grâce au triomphe de l’École de Nancy (BERNHEIM) qui a pu démontrer que la capacité à être traité par l'hypnose était une capacité naturelle. Certains chercheurs modernes ont même démontré que plus la personnalité est normale, plus le sujet est hypnotisable, constat qui s'oppose complètement à l'hypothèse pathologique de CHARCOT.
FREUD, UN GRAND PENSEUR
A 29 ans, FREUD effectue un stage chez CHARCOT où il découvre l'hypnose. Il utilise ensuite l'hypnose dans ses recherches durant 9 années et pressent alors le concept d'inconscient. Il comprend également les vertus thérapeutiques de la catharsis, c'est-à-dire l'expression de contenus inconscients précédemment refoulés par le conscient.
En fait, certaines personnes averties affirment que FREUD aurait obtenu beaucoup plus de réussites thérapeutiques avec l'hypnose qu'avec la psychanalyse qu'il a développée ensuite (il n'aurait pu décrire que 5 psychanalyses réussies et encore, "l'homme aux loups" aurait rechuté) et ceci alors même qu'il utilisait les techniques hypnotiques très directes et très peu élaborées de l'époque. En effet, en 100 ans, les progrès techniques et psychothérapeutiques de l'hypnose ont été gigantesques.
Mais FREUD a besoin d'élaborer sa propre théorie du psychisme ainsi que sa propre technique. Vingt-cinq ans après son abandon de l'hypnose, il déclara cependant :
« On ne surestimera jamais trop l'importance de l'hypnotisme pour le développement de la psychanalyse. Au point de vue théorique et thérapeutique, la psychanalyse gère l'héritage qu'elle a reçu de l'hypnotisme »
(Kurzer Abriss der Psychanalyse, 1923, G.W., p.407)
Il est clair que lorsqu'on voit l'un de ses patients en hypnose parler ou écrire avec une écriture d'enfant, à propos de l'origine de son problème puis oublier tout ce qu'il a exprimé au sortir de la séance hypnotique, on peut difficilement ne pas s'intéresser à l'inconscient et à ses mécanismes d'expression (il s'agit ici de la technique de l'écriture automatique qui peut être liée à un phénomène d'amnésie réversible).
D'autres grands noms
En France, avec l'avènement de la psychanalyse, peu de chercheurs s'intéressent encore à l'hypnose. On peut toutefois citer Pierre JANET, agrégé de philosophie puis médecin psychiatre, qui aurait découvert avant FREUD la méthode cathartique à partir de l'hypnose.
Il y eut aussi Sandor FERENCZI, un élève hongrois de FREUD, puis PAVLOV plus connu pour ses chiens aux réflexes conditionnés.
LA RÉVOLUTION DE MILTON H. ERICKSON
Aux USA, le Dr Milton H. ERICKSON, psychiatre, comprend assez vite que si une grande proportion de la population n’est soi-disant pas hypnotisable, cela est dû à la pauvreté des techniques de communication utilisées. En effet, les techniques d'induction utilisées sont très directives et souvent autoritaires. Les suggestions (hypnotiques) adressées au sujet sont en quelque sorte des ordres auxquels il est logique qu'il ait envie de s’y opposer.
Il prouve ainsi que pratiquement tout le monde est hypnotisable. Il suffit de parler le langage du patient et d’abandonner l’autorité et les suggestions directes pour privilégier la permissivité et les suggestions indirectes.
Ainsi ERICKSON abandonne une bonne partie des rituels hypnotiques classiques pour développer des techniques de communication personnalisées pour chacun de ses patients. De là, il fait de la suggestion thérapeutique un art subtil. Il codifie toute une série de suggestions indirectes, dont les fameuses anecdotes et métaphores. Les suggestions deviennent plutôt des propositions ou des orientations permissives. Ainsi, ERICKSON ne cherche pas à faire obéir le patient comme c'était souvent le cas en hypnose traditionnelle, mais il aide le patient à obtenir des réponses inconscientes, c’est-à-dire qu’il l'aide à trouver des solutions en lui-même, dans un inconscient défini "stratégiquement" comme positif. Ceci peut sembler assez naïf, cependant ce concept s’avère très utile quant à l’efficacité thérapeutique de la méthode.
ERICKSON redéfinit l’inconscient
Apparaît alors un changement radical d’attitude par rapport à l’inconscient de FREUD. Dans l’imaginaire social, cet inconscient freudien est essentiellement ressenti de façon angoissante, voire considéré de façon négative : l'inconscient apparaît comme un magma de pulsions sexuelles primitives, de pulsions de mort, de contenus traumatiques refoulés, de souffrances et de frustrations de la petite enfance, de complexes...
ERICKSON redéfinit l’inconscient de façon plus pragmatique tout en lui conservant sa part de mystère. L’inconscient est tout ce qui n’est pas conscient (y compris donc les centres nerveux autonomes qui sont ceux qui font battre notre cœur jour et nuit). Pour ERICKSON, l’inconscient est surtout un vaste réservoir de ressources potentielles que le patient n’a pas encore suffisamment exploité pour plusieurs raisons, que ce soit par blocage ou défaut d’apprentissage.
Le "Comment" plutôt que le "Pourquoi"
Erickson ne parle plus du tout du "pourquoi on a tel ou tel problème" mais il se focalise principalement sur le "comment le résoudre".
Il le prouve non pas en écrivant des livres théoriques sur l’hypnose (quoi qu’il ait publié de nombreuses recherches) mais en publiant une série étonnante de cas de thérapies réussies (plus de 300) utilisant l’hypnose ou les prescriptions stratégiques de tâches (techniques dérivées de la suggestion post-hypnotique).
Ces prescriptions de comportements sont utilisées depuis en thérapie familiale et stratégique au sein de l'école de Palo Alto, mais aussi dans le cadre de la thérapie orientée vers la solution, la thérapie provocatrice et d'autres courants systémiques.
Des résultats significatifs
Erickson aime parler par analogies et raconter des histoires avec ou sans processus hypnotique. Ce sont en quelque sorte des métaphores thérapeutiques. C’est un excellent conteur et sa technique s'adapte aussi bien aux patients souffrant de problèmes médicaux, psychosomatiques, psychologiques ou psychiatriques.
Il obtient ainsi un nombre de réussites thérapeutiques étonnant, encore plus surprenant si l’on tient compte de leur durée. En effet, il démontre que l’hypnothérapie est efficace sur des durées thérapeutiques beaucoup plus courtes (entre 2 et 30 séances) que les cures psychanalytiques habituelles qui durent entre 4 à 20 ans.
Ainsi Erickson est avant tout un clinicien (30.000 séances d’hypnose) mais aussi un expérimentateur (il pratique de nombreuses expériences pour mieux comprendre les phénomènes hypnotiques). Ce n’est en tout cas pas un théoricien de la personnalité. Il n’a pas non plus écrit de livre sur "comment pratiquer l’hypnothérapie". Il privilégie la transmission orale de son savoir, savoir-faire et savoir-être.
LA RELÈVE APRÈS ERICKSON
Le Dr ERICKSON eut de nombreux élèves qui continuèrent son travail. Parmi ceux-ci, nous pouvons citer notamment le professeur Daniel ARAOZ de New-York, ainsi que Michael YAPKO de San Diego. Tout deux intégrèrent à l’hypnothérapie d’ERICKSON des techniques dérivées des psychothérapies cognitives et comportementales. Cette démarche d'intégration aboutit à l’hypnose d’aujourd’hui. Celle-ci recherche davantage à collaborer avec le patient plutôt qu'à le manipuler d’emblée.
Une aide à guérir
L’apport d’ERICKSON à la psychothérapie réside dans le fait qu’il ne se concentre plus tant sur l'origine et la cause des problèmes que sur leur résolution comportementale ou cognitive. Ainsi, les hypnothérapeutes contemporains portent davantage leur attention sur le comment ils peuvent aider leurs patients à changer, à s’épanouir et à aller vers leur objectif principal en générant un mieux-être.
Actuellement, l’hypnose permet d’aider un sujet à résoudre son problème, qu’il ait ou non compris la raison de celui-ci. Nous voyons effectivement beaucoup de gens qui savent pourquoi ils ont un problème mais n’arrivent pas à le résoudre. Le contexte de la relation hypnotique permet très souvent au patient de découvrir les meilleures solutions pour lui-même.
